COVID-19 : Conférence de presse d'Olivier Véran du 28/01/2021

Uriopss Hauts-de-France

Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé a réalisé un point sur la situation épidémique, sans annonce majeure, tout en indiquant que le couvre-feu était utile mais pas suffisant pour faire reculer le virus. Il a surtout expliqué les enjeux de la situation actuelle et annoncé le lancement d’une concertation dès jeudi après-midi aux côtés du Premier ministre, avec l’ensemble de la classe politique, les syndicats, les associations.

Plusieurs chiffres ont été présentés :

  • Il y a 3 100 patients Covid en réanimation contre 3 400 au moment du deuxième confinement, et 27 000 patients Covid hospitalisés contre 22 000 au reconfincement.
  • Il a précisé qu’il n’y avait pour le moment pas de croissance exponentielle comme observée fin octobre.
  • Les évolutions de ces deux dernières semaines ont montré qu’il y avait de plus en plus de cas graves : 250 patients Covid-19 sont admis en réanimation en moyenne chaque jour, contre 170 en décembre et début janvier.
  • Le taux d’incidence est de 250,5 sur 7 jours glissants.

Le ministre a souligné les moyens mobilisés (notamment plateformes de séquençage) et les méthodes utilisées pour surveiller et traquer les cas avec variants.

Il a insisté sur les mesures prises pour protéger et accompagner la population : chèque psy pour les étudiants annoncé par le président de la République, lignes d’écoute, visites à domicile par des professionnels infirmiers pour les personnes se trouvant à l’isolement.

Le couvre-feu ne permet pas d’empêcher suffisamment la circulation des variants.

Le ministre a mentionné les voisins européens confrontés à une vague épidémique très forte : Angleterre, Espagne, Portugal.

Dans une précédente conférence de presse, mardi 26 janvier, Olivier Véran et Alain Fisher ont expliqué la décision de maintenir un délai de 28 jours maximum entre les deux doses de vaccin Pfizer (et non 6 semaines - 42 jours dans certains pays : Angleterre, Québec, Danemark,). Les différents arguments ont été présentés. Il y aura beaucoup de rappels en février avec les doses reçues et donc moins de primo-injections.