Le réseau ADERE vous informe que les prix des matières premières connaissent une hausse exponentielle depuis le début de l'année 2021, ce qui pourrait avoir des conséquences sur les prix pratiqués par vos différents fournisseurs. 

Du cuivre en passant par le blé ou le bois, les prix des matières premières connaissent une hausse exponentielle depuis le début de l'année 2021. Comment expliquer ces hausses et quelles en sont les conséquences concrètes ? Le réseau ADERE vous apporte quelques éléments de réponse :

La principale cause est la sortie de crise du Covid-19. On assiste à un décalage temporel entre la reprise de la demande et l'offre qui ne suit pas. Les pays producteurs de matières premières ont arrêté pendant plusieurs mois leur production. La reprise des activités mondiales a entrainé une forte demande et a créé des tensions sur les matières naturelles soumises aux aléas et périodes de récolte (bois, acier, plastique...).

Les conséquences directes sont une pénurie et une hausse des coûts généralisées et observées pour plusieurs matériaux.

Pour ne citer que certaines matières premières impactées :

• Celles utilisées dans les peintures : répercussions sur les revêtements de sol et les revêtements muraux.
• Celles utilisées pour l’ameublement : l’acier (+ 50%) la poudre époxy, les plateaux de particules surfacés mélaminés, les cartons, les coils (matière première des tubes pour le mobilier métallique), les composants plastiques, la mousse de polyuréthane...
• Celles utilisées pour le textile : les entreprises textiles fournissent de nombreux secteurs d’activité, de l’habillement à l’automobile ou le médical. 
  Le lin, le coton ou le polyester ont subi plus de 30 % de hausse ces 5 derniers mois.

Les intempéries ont quant à elles des répercussions sur les prix des produits agricoles. Ainsi, la sécheresse au Brésil a fait flamber le cours du maïs. Un climat trop froid et sec dans plusieurs régions productrices aux États-Unis a joué sur les marchés du blé, du maïs et du soja. Les coups de gel en Europe, notamment en France mi-avril ont aussi impacté les cultures de blé. Les matières premières agricoles transformées sont ainsi très fortement sous tension (la farine, les produits laitiers, les garnitures...).

Par ailleurs, les conditions de fret maritime sont fortement déstabilisées.

Notamment par : 

• Une très forte augmentation : le prix des conteneurs en provenance de Chine a pratiquement doublé.
• La généralisation des surcoûts : la garantie d’embarquement du conteneur qui est un service payant a atteint  20% de la valeur du fret.
• Les embouteillages logistiques : la Chine a beaucoup de demandes mais peu de conteneurs. Le dérèglement des escales en 2020 a provoqué une pénurie (beaucoup d’importation en provenance d’Asie pour les masques notamment - de nombreux conteneurs sont restés bloqués dans certains pays pour lutter contre l’épidémie). Les entreprises sont contraintes d’accepter les conditions tarifaires sous peine d’arrêter leur production et de ne pas honorer les commandes de leurs clients.

Tous ces éléments cumulés allongent malheureusement les délais de livraison et se traduisent par une hausse générale des prix.

Les équipes du réseau ADERE sont mobilisées pour limiter l’impact de cette situation et travaillent de concert avec ses partenaires pour qu’il y ait le moins de répercussions possibles sur les conditions tarifaires des adhérents de l'ADERE.

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ADERE Hauts-de-France
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