Table ronde du Défenseur des droits avec des jeunes engagés au sein d'associations ou accompagnés par une association

Uriopss Hauts-de-France

L’accès aux droits des jeunes et la défense des personnes dont les droits ne sont pas respectés font partie des priorités de mandat de la Défenseure des droits. En effet, Claire Hédon a décidé de porter une attention particulière à la jeunesse particulièrement bousculée par les crises qui se succèdent depuis des années, économique d’abord, sécuritaire ensuite, sanitaire aujourd’hui.

Les jeunes sont surexposés aux difficultés d’accès aux droits : en 2017, 37% des 18-24ans et 29% des 25-34 ans rencontrent des difficultés dans leurs démarches administratives courantes contre 21% dans l’ensemble de la population.

L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) s’engage sur ces mêmes principes puisque ce service à compétence nationale du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a pour mission de contribuer à améliorer la connaissance sur les questions de jeunesse et les politiques qui lui sont dédiées, sur l’éducation populaire, la vie associative et le sport, par la production de statistiques et d’analyses, l’observation, l’expérimentation et l’évaluation.

Si depuis plusieurs années, des collaborations informelles ont été tissées entre le Défenseur des droits et l’INJEP (« Baromètre sur la jeunesse », Le non-recours des jeunes adultes à l’aide publique), une convention-cadre de partenariat a été signée aujourd’hui entre ces deux acteurs afin d’organiser une collaboration visant à réaliser des travaux statistiques, d’études quantitatives, et qualitatives et d’actions communes en matière de promotion de l’égalité et d’accès aux droits de la jeunesse.

C’est avec cette même volonté d’amplifier la lutte contre le non recours aux droits des jeunes que le Défenseur des droits organise une table ronde digitale rassemblant plus de vingt associations et structures engagées auprès de la jeunesse, cette première rencontre a pour triple objectif :

  • D’entendre les jeunes sur deux des domaines de compétences du Défenseur des droits qui leur seront rappelés : la défense des droits des usagers des services publics et plus largement l’accès aux droits ; et la lutte contre les discriminations ;
  • D’envisager, après le recueil de ces témoignages, comment le Défenseur des droits peut mieux répondre aux attentes des jeunes ;
  • D’étudier le renforcement possible des collaborations du Défenseur des droits avec les organisations intervenant auprès des jeunes et les organisations de jeunes.

Par l’établissement d’une écoute et d’un dialogue constructif avec ces différents acteurs, le Défenseur des droits espère opérer sur un principe simple : mieux nous connaitre pour mieux agir ensemble, au service de la jeunesse et du respect de ses droits. Le Défenseur des droits présentera les différents recours et supports qu’elle met à disposition du public, et dont les acteurs de cette rencontre pourraient se faire les relais.

Elle rappellera également ses différents moyens d’actions et de contacts notamment grâce à des outils comme ;

  • La plateforme antidiscriminations.fr, un service de signalement et d’accompagnement des victimes, dotée d’un numéro de téléphone à 4 chiffres (39 28), d’un tchat, et d’un accès sourds ou malentendants destiné aux personnes victimes ou témoins de discriminations, quel qu’en soit le motif (origine, handicap, sexe, etc.) et le domaine (emploi, logement, accès à un service, accès à un service, etc.) ;
  • Une ligne téléphonique joignable de 9h à 18h au 09 69 39 00 00 ;
  • Un accompagnement en ligne sur le site internet du Défenseur des droits ;
  • Une ligne téléphonique pour prévenu ou condamné, pour faire valoir ses droits durant une détention, au 01 53 29 23 90