Gouvernance de la protection de l'enfance : l'Uniopss participe à une table ronde

Uriopss Hauts-de-France

Le 9 avril dernier, l'Uniopss, représentée par son directeur général, Jérôme Voiturier, et par Marie Lambert-Muyard, conseillère technique Enfance-Familles-Jeunesse, a été conviée à participer à une table ronde, en présence d'Adrien Taquet, secrétaire d'État en charge de l'Enfance et des Familles.

Réunissant des associations et des usagers, cette table ronde avait pour objet d'échanger sur la réforme à venir de la gouvernance de la protection de l’enfance.

L’Uniopss a tenu à rappeler que la politique de protection de l’enfance ne doit pas être perçue comme l’intervention sociale de dernier recours, lorsque les situations familiales sont trop dégradées. La protection de l’enfance vise en effet à accompagner les familles pour les aider à répondre au mieux aux besoins de leurs enfants (et, parfois, quand aucune autre voie n'apparait possible et dans l'intérêt de l'enfant, à accompagner la rupture des liens familiaux).

Il apparait, en ce sens, important que la gouvernance repensée intègre les deux aspects suivants :

  • Les acteurs de la prévention doivent être partie intégrante de la gouvernance de la protection de l’enfance.
  • La participation des familles concernées doit être intégrée.

Par ailleurs, il convient, selon l'Uniopss, de structurer le pilotage et de renforcer les coopérations. Pour penser l’intervention à partir des besoins de l’enfant (et non à partir de dispositifs existants), il faut garantir l’articulation des différents acteurs (familles, professionnels, administration, bénévoles, associations) autour de l’enfant.

4 priorités :

  • Réaffirmer le rôle de l’État comme garant de la protection des enfants dans le respect de la décentralisation ;
  • Préciser les modalités de coordination des différents acteurs et leurs responsabilités réciproques et/ou partagées (l’enfant et la famille étant les premiers acteurs en protection de l’enfance) ;
  • Développer les évaluations et les contrôles de la mise en œuvre des protections, avec pour critère principal les besoins de l’enfant ;
  • Développer et favoriser l’accès aux données et aux outils partagés.